Un mouvement spontané pousse à vouloir aider celui qui a mal, en le protégeant et nous conduit par tous les moyens à tenter de remédier à cette douleur dont le spectacle crée un sentiment d’urgence. Cependant, il faut savoir avant tout que l’aide apportée doit être continue et durable dans le temps car la douleur devient plus forte quelques mois après le décès. Et c’est à ce moment qu’il faut être présent. Il faut également laisser la personne en deuil faire son propre chemin, sans chercher à l’influencer, sans lui dire de réagir ou de se » ressaisir » alors qu’elle n’en est pas capable. Enfin, chacun essaiera de faire de son mieux car il n’y a aucune bonne ou mauvaise attitude à adopter. L’important est d’être là. Devant la souffrance, on reste souvent sans voix, on ne sait que dire, on se sent impuissant… Sachez qu’avant toute chose le besoin essentiel de la personne en deuil est de parler, encore et encore, de ce qu’elle est en train de vivre.