Votre enfant est mort. À la suite de cet événement, vos espoirs, vos rêves et vos projets d’avenir sont sans dessus dessous. Vous entreprenez l’un des plus profonds deuils que l’on puisse vivre… l’enfant que vous aimiez et à qui vous étiez si profondément attaché est mort. Personne, y compris votre conjoint, ne vivra cette perte exactement comme vous la vivrez. Ne cherchez pas à comparer votre expérience à celles des autres ou à juger combien de temps votre deuil devrait durer. Vivez plutôt
Il est difficile pour un parent de mettre au monde un enfant, de le protéger et pourvoir à ses besoins pour ensuite lui survivre alors que lui est mort. La mort d’un enfant viole en quelque sorte la loi de la nature voulant que les jeunes grandissent et remplacent les plus vieux.
Laissez place à vos émotions, quelles qu’elles soient. Peur, culpabilité, colère, regret, tristesse… ce sont des réactions normales et saines, même si elles vous surprennent par leur intensité ou leur caractère inattendu. Respectez les messages de votre corps et de votre esprit et prenez soin de vous.
Et surtout partagez ouvertement votre peine. C’est ainsi que vous la surmonterez et que vous vous sentirez mieux. En parler ne la fera pas disparaître mais le partage vous montrera que ce que vous ressentez n’est ni fou ni mauvais.
Soyez patient et tolérant à votre égard: cela prendra du temps. Le bonheur est encore possible au bout de ce chemin mais vous ne serez plus jamais tout à fait la même personne.